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Date de création : 26.08.2010
Dernière mise à jour : 23.08.2025
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Steve Mc Queen & la Porsche 917K

La mythique Porsche de Steve McQuenn du film "Le Mans" (1971) vendue 12 millions d'euros.

 

Enfin, en ce deuxième samedi de septembre la pluie fait son apparition chez moi, j'attendais cela comme le Messi (pas le footballeur hein!)

J'en ai profité pour éditer un billet (pas de banque, je n'en ai plus...!)

 

En tant que passionné automobile et cinéphile j'ai choisi de parler de l'acteur McQueen et du film "Le Mans" de 1971, dont j'ai vu et revu tous les films avec les mêmes yeux qu'en ce temps là...

 

Une destinée, un destin qui ne m'a pas laissé indifférent, à tel point que l'introduction a fait mûrir l'idée de ce billet pour sceller un pan de l'époque de mon éphémère jeunesse.

 

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Photo de la légendaire Porsche 917K pilotée par Steve McQueen dans le film "Le Mans". (- Mathieu Heurtault/BNPS//SIPA)

 

C'est une voiture qui a fait rêver tous les passionnés de courses automobiles. Elle est également bien connue des cinéphiles. La mythique Porsche 917K, pilotée par l'acteur américain Steve McQueen dans le film Le Mans de 1971, a été vendue aux enchères. La vente était organisé par l'hôtel des ventes Gooding & Compagny aux états-Unis. Et c'est un collectionneur de nationalité suisse qui a emporté la mise pour 14 millions de dollars, soit la baguatelle somme d'environ 12 millions d'euros. Un record pour la marque.

 

Élue en 2009 voiture de compétition du siècle par le magazine britannique Motor Sport, la Porsche 917 fut la première Porsche à remporter les 24 heures du Mans en 1970. Lors du tournage du film, le bolide orange et bleu appartenait au célèbre pilote suisse Joseph Siffert, dit Seppi, lequel décédera dans un accident en course un an plus tard.

 

Tous ceci pour enchaîner naturellement dans  les coulisses du film "Le Mans" sorti en 1971 et sur le personnage principal incarné par l'acteur américain Steve McQueen.

En 1970, la star a tout misé -et beaucoup perdu- pour être le héros du film sur les 24 Heures du Mans, lesquels lui ont fait perdre la tête.

 

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Photo Google Images. Steve McQueen sur le tournage du film.

 

En 1970, Steve McQueen est une superstar de cinéma doublé d'un fou furieux de sport automobile. Il décide d'allier ses deux amours avec le Mans, le film de fiction qui devait faire partager sa passion au spectateur  en filmant les coureurs au plus près de la piste.

"À ce propos, un documentaire a été édité: The man & le Mans de John McKenna et Gabriel Clarke a été diffusé à Cannes Classic avant de sortir en DVD et Blu-ray (Éditions Marco Polo) et aussi en complément de Steve McQueen: Portrait d'un homme par ses machines (GM éditions), superbe livre collector édité à 2500 exemplaires et distribué en exclusivité à la Fnac. Ce film passionnant en dit long sur un tournage délirant comme sur la monomanie de l'acteur en révélant quelques détails marquants".

 

J'en relate quelques-un:

McQueen n'a pas participé à la course. 

En effet contrairement à ce que beaucoup de monde pense, il n'a jamais couru les 24 Heures du Mans. Pourtant l'acteur rêvait de prendre part à la course l'année précedente, quand la plupart des scènes ont été tournées. Seulement aucun assureur n'a voulu prendre le risque de le soutenir.

Des doublures ont donc pris la piste. L'acteur américain se contente des scènes dans les stands.

Il se rattrape par contre dans plusieurs courses américaines. Ce film a marqué nombre de passionnés de sport automobile. Je fus l'un de ceux-là! C'est étonnant d'ailleurs, car il n'est pas spécialement intéressant, il est même plutôt ennuyeux. Mais c'est un film qui reste mythique pour les annales de ce sport.

 

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Photos Google Images/Montage Jp/ Steve McQueen sur le film Le Mans.

 

Steve McQueen était toutefois un pilote émérite qui avait été classé deuxième aux 12 Heures de Sebring quelques semaines avant le tournage malgré un pied cassé. Les assurances ne lui ont pas permis de prendre le départ aux 24 Heures du Mans, ce qui l'a beaucoup frustré, mais sa voiture a servi aux prise de vues.

 

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Photos Google Images/Montage Jp/ McQueen sur le circuit du Mans.

 

McQueen a été victime d'un accident.

L'acteur a plié sa propre voiture en pleine nuit avec sa partenaire Elga Endersen sur le siège passager. Afin d'étouffer l'incident qui aurait pu faire scandale, c'est Mario Iscovich, assistant de l'acteur qui a prétendu être au volant. Personne n'a été blessé à cette occasion. La chose est demeurée secrète jusqu'il y a peu de temps.

 

McQueen a usé deux réalisateurs sur le film "Le Mans".

John Sturges (complice de McQueen pour "Les sept mercenaires" et "La grande évasion) a fini par jeter l'éponge devant les caprices de la star. Il a été remplacé par Lee H. Kazin qui a eu toute les peines du monde à contrer l'acteur. Ce dernier n'a cédé qu'après avoir perdu les commandes du film pour des raisons de dépassement de budget.

 

McQueen a beaucoup perdu sur le film.

Sa femme a claqué la porte, l'un de ses amis, le pilote David Piper a dû être amputé d'une jambe à la suite d'un accident sur le tournage et le film n'a pas correspondu à ce dont il rêvait.

Cependant Steve McQueen a su redorer son blason assez vite avec  Guet-apens (1971, de Sam Peckinpah) et La Tour infernal (1974 de John Guillermin).

 

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Photo Google Images

 

Sa biographie.

Terrence Steven McQueen, de son vrai nom, est né le 24 mars 1930 à Beech Grove dans l'Indiana aux État-Unis. Il vit une enfance solitaire qui façonnera sa vie de manière indélébile. Abandonné par ses parents, Steve McQueen est élevé comme un orphelin. Son père, aviateur acrobatique, disparaît peu après sa naissance tandis que sa mère l'abandonne dans une ferme. Steve McQueen retrouvera celle qui l'a mis au monde quelques années plus tard mais ne lui pardonnera jamais de l'avoir délaissé.

Adolescent incontrôlable, McQueen se mêle aux bandes de voyous de Los Angeles. Il quitte très tôt l'école et s'engage finalement dans la marine marchande puis avec la marine militaire, en 1947.

 

Steve McQueen étudie la comédie à partir de 1952 à l'Actor's Studio. Il fait ses premiers pas sur les scènes de Broadway dans la pièce A Hatful of Rain, en 1955. L'année suivante, il tourne dans son premier film, Marqué par la haine, sous la direction de Robert Wise. Solitaire et renfermé sur lui-même, agressif parfois, il est encore considéré avec beaucoup de réserve par les studios.

Il finit néanmoins par obtenir le rôle qui le propulsera star de Hollywood, celui du chasseur de primes Josh Randall, dans la série télévisée Au nom de la loi. Il jouera au total dans 94 épisodes pour trois saisons, de 1958 à 1961.

 

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Photos Google Images/Montage Jp/ McQueen dans "Au nom de la loi".

 

1985 est une grand millésime pour McQueen, puisqu'il obtient également cette année-là le premier rôle majeur de sa carrière avec Danger planétaire. Dans les années 60, l'acteur devient rapidement l'un des acteurs les plus convoités de sa génération. Il tourne à plusieurs reprises avec John Sturges, tout d'abord dans La Proie des vautours, en 1959Il fait surtout parti du casting des Sept mercenaires aux côtés notamment de Yul Brynner, Charles Bronson et James Coburn, en 1960.

Il retrouvera encore Sturges en 1963 à l'occasion de La Grande évasion dans lequel il suggère lui-même l'idée de l'évasion en moto, une séquence culte devenue mythique.

 

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Photo du film La Grande évasion/Google Images

 

McQueen participe à L''Enfer est pour les héros avant d'accepter de tourner dans Une Certaine rencontre de Robert Mulligan, en 1963 où il côtoie l'héroïne de La Fureur de vivre, Nathalie Wood. Joueur averti, Steve McQueen est ensuite Le Kid de Cincinnati, en 1965 pour sa première collaboration avec Normam Jewison, avant de retrouver le réalisateur de ses débuts, Robert Wise -en pleine guerre civile chinoise- dans La Canonnière du Yang-Tse, en 1966.

Son rôle lui vaut une nomination pour l'Oscar du meilleur acteur en 1967.

 

En 1968, Steve McQueen tourne deux de ses films les plus célèbres. Le temps d'une partie d'échec, il joue un jeu de séduction torride avec Faye Dunaway dans L'Affaire Thomas Crow. Il enchaîne avec Bullit de Peter Yates, autre film mythique dans lequel on retrouve des séquences de courses-poursuites les plus incroyables de l'histoire du cinéma.

 

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Photos Google Images. Steve McQueen sur le tournage de Bullit.

 

McQueen tentera encore, avec moins de succès, de lier son amour pour la vitesse et les courses automobiles avec le cinéma à l'occasion d'un film tout à la gloire des sport mécaniques, Le Mans, en 1971 dont j'ai fait référence en tout début du billet.

 

Dans les années 70, Steve McQueen continuera de tourné dans des films aussi important que Le Guet-apens de Peckinpah, en 1972 -où il rencontre Ali McGraw, qu'il épouse l'année suivante- mais aussi Papillon de Franklin J. Schaffner, en 1963 ou encore La Tour infernale, en 1974 sous la direction de John Guillermin.

 

Après, McQueen ne devient plus que l'ombre de lui-même. Il prend du poids, porte la barbe et la rumeur décrit de supposés problèmes de toxicomanie. Le comédien est en fait rongé par un cancer. Il ne tourne plus que très peu et finit par s'isoler au Mexique, à la recherche de nouveaux traitements pour se soigner. McQueen divorce d'Ali McGraw et se remarie une troisième fois avec une jeune top modèle, Barbara Minty.

Il tournera son dernier film Le Chasseur, en 1980.

 

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Photos de l'acteur Google Images/Montage Jp

 

Le 7 novembre 1980 sa maladie à raison de lui, il décède à Ciudad Juarez au Mexique. Il avait 50 ans.

 

Sources diverses internet dont AlloCiné.

Illustrations photos Google Images.

Rédaction Jp

 

 

 

 

 

Commentaires (7)

Alice le 10/09/2017
contrairement à toi je ne suis pas très cinéphile et les voitures de sport cela ne me passionne pas trop... mais je me souviens bien de cet acteur que j'ai surtout suivi dans sa série télévisée "AU NOM DE LA LOI"... il a disparu bien trop tôt!
Merci pour cet hommage que tu lui rends.
Bon dimanche
bisous
http://mondesetmerveilles.centerblog.net


nicol le 10/09/2017
j aimais ce comédien. Il aimait les belles bagnoles, et les cigarettes


erixbd le 10/09/2017
J'ai toujours adoré Steeve Mc Queen... Il y a quelques anecdotes sur le tournage de Bullit assez sympa aussi... Un grand bonhomme...
http://erixbd.centerblog.net


chezmitsy le 11/09/2017
Il était jeune cette maladie ne pardonne pas malheureusement
bonne journée j-P
bisous
http://chezmitsy.centerblog.net


Lars de Winter le 12/09/2017
Il etait un comedien de caractere!
http://thelirzachronicles.centerblog.net


francois le 12/09/2017
Personnage d'une personnalité intense et passionnée, peu d'équivalents à l'heure actuelle dans ce milieu.
http://lesphotosdefrancois.centerblog.net


francois le 12/09/2017
Passionnant, bravo JP
http://lesphotosdefrancois.centerblog.net


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